Après pas mal d'absence, voici le retour de mes récits de voyage ! Pour la 1ère fois, je suis parti en couple, pour la belle île de Sardaigne :)
Pourquoi la Sardaigne ? Déjà parce que c'est le pays d'origine des grands-parents de ma chérie qu'elle n'a jamais visité et que c'est pas très loin en partant de Marseille.
Il y a aussi l'avantage d'être un pays européen et frontalier, ce qui
facilite les formalités (une simple carte d'identité suffit) et il n'y
a pas de change de monnaie.
J'ai quand même fait la blague à ma chérie la veille en lui racontant
qu'il nous faudrait retirer des « euros italiens »,
et j'ai bien rigolé en voyant sa tête :)
On a bien flippé jusqu'à 3 jours avant, puisque la SNCM était en grève, pour sa 3e semaine consécutive. Finalement, il n'y a eu aucun soucis, mais on y réfléchira à 2 fois avant de repasser par la SNCM.
Départ le dimanche matin avec le Jean Nicoli à Marseille Port 4 : le système est efficace, on n'a pas à sortir de la voiture jusqu'au parking en 4 files, juste avant l'embarquement.
Une fois embarqué, on a fait le tour des différents ponts du bateau. On a l'impression que c'est un vieux bateau de croisière des années 90, reconditionné en transport de véhicules et passagers. La page wikipedia du Jean Nicoli révèle qu'il a été mis en service en 1998 sous le nom de Pasiphae Palace par un armateur grec.
Sur le papier, le navire est équipée d'une piscine d'eau de
mer.
Comme vous pouvez voir sur les
images
de la piscine du Jean Nicoli, il vaut quand même mieux éviter
d'être 20 à la fois dedans...
Heureusement pour moi, l'eau (de mer) était plutôt froide, donc j'ai
été le seul à me baigner.
À noter : il n'y a aucune cabine pour se changer, mais des douches
(ouvertes) d'eau douce sont disponibles en dessous.
Après une journée de bateau, nous avons été heureux de retrouver la terre ferme au port de Porto Torres, pour le soir. Nous avons fait le choix de prendre un hôtel un peu plus loin que Porto Torres, dans la ville de Stintino, à 30km. L'hôtel était dans un petit port de pêcheurs.
L'hôtel, c'était
Il
Porto Vecchio.
Celui qui nous a accueilli parlait français, ce qui est appréciable.
L'hôtel est une grande maison de ville qui a été aménagée pour faire des
chambres (peut être en achetant les maisons mitoyennes).
Pour accéder à sa chambre, on passe par le couloir de la maison, puis
on passe dans le salon-accueil qu'on traverse pour ressortir du côté
des chambres.
En gros, on traverse un peu « chez mémé » pour rentrer et sortir de l'hôtel.
La chambre était grande, propre, avec un lit double et un lit simple supplémentaire. Douche et sanitaires récents avec un bidet. Pour une raison que j'ignore, la plupart des chambres en Sardaigne ont des bidets.
Ensuite, on est sorti trouver un petit resto, pour notre première soirée sarde. En suivant le bord de l'eau, on est arrivé sur un resto sympa, avec des produits typiques. Entre autres, on a pris une entrée composée de fromage fondu sur du « pain dur » (fine couche de pâte très cassante) et une « seada », une tourte de fromage, frite et arrosée de miel.
C'était la soirée de la finale de la coupe du monde de foot, donc on n'a pas pu se soustraire à l'écran géant en terrasse, mais c'était supportable. On a continué à se balader dans les rues, et les commerces (notamment les magasins de vêtements) étaient encore ouverts alors qu'il était presque 23h.
Le petit déjeuner est servi dans une salle de la maison principale, et on a vraiment l'impression d'être chez mémé, puisque le Nesquick est posé sur la vieille machine à coudre de déco. On a bien déjeuné, il y a un peu de tout, sur la grande table du salon.
Ensuite, on est parti pour Stintino. C'est endroit avec de belles villas, de très belles plages d'eau bleue claire, mais pas (encore ?) remplies de touristes. Peut être aussi que les locations ne sont pas vraiment abordables, ou alors que le fait d'être au Nord-Ouest de l'île rend cette ville moins attrayante (la côte Est est plébiscitée par les Italiens).
C'est pendant cette journée qu'on a traversé l'île d'Ouest en Est. La 1ère étape a été une ville que j'ai trouvé vraiment jolie : Castelsardo. Une ville avec un port en bas, un château en haut, et la ville entre les 2, coincée entre 2 arêtes de roche.
Après un bon paquet de kilomètres dans des décors agricoles plats et
jaunes comme le veut la saison, on est arrivé tout au nord de
l'île, à Santa Teresa di Gallura.
Les rues commerçantes convergent vers la place principale, où se
trouve la mairie, et (surtout) des restaurants.
Deux pizzas plus tard, nous avons continué le petit tour de la ville,
pour trouver, en contrebas, des plages pleines de touristes.
À noter : depuis Santa Teresa, on voit les falaises de la
Corse, pas très loin de Bonifacio.
En continuant le bord de mer, on est arrivé à Baia Sardinia, ville entièrement touristique tournée vers sa baie maritime. L'endroit est agréable puisqu'on peut trouver facilement des commerces (glaciers, terrasses, restaurants) avec vue sur la mer. Haaa, une bonne glace sur un banc face à la mer...
Le contraste est saisissant quand on est arrivé à Poltu Qatu. Avec ma Clio 2 dont le vernis s'effrite, il est clair que je ne pouvais pas trop rivaliser avec les BMW/Mercedes/Ferrari du parking. Véritable ghetto de riches, tous les batîments sont blancs et les espaces verts sont entretenus. Pas de plage ici, mais plutôt une marina avec des yachts.
Ouf, enfin la fin de la journée, en arrivant près de Porto Cervo. Là aussi, une ville tournée vers sa marina de yachts, mais en un peu plus grand. Il est presque plus facile d'y trouver une bijouterie ou un magasin d'article de luxe qu'un restaurant.
Ce qui est assez déroutant, c'est que ces villes de bord de mer n'ont
pas à proprement parler de centre qui concentre les services et les
commerces.
Mais finalement, on a réussi à trouver un restaurant près de la
capitainerie, et heureusement parce l'hôtel nous a averti qu'il ne
faisait pas de petit déjeuner...
Ha oui, au sujet des restaurants : comme dans certains pays méditerranéens, le couvert est payant, c'est-à-dire qu'il y a quelques euros à payer pour chaque personne autour de la table (à savoir pour les familles nombreuses...). On refusera de vous servir l'eau du robinet, il faut donc prendre de l'eau en bouteille. Et en ajoutant le « prestige » de Porto Cervo, ça fait quand même 35€ pour 2 plats de pâtes (très bien cuisinés) + 2 couverts + l'eau.
Alors là, on commence par le pire hôtel du voyage : la Résidence Sopravento. Déjà, on nous explique que le petit déjeuner, qui n'est pas compris dans la chambre, ne peut pas être pris en option, alors qu'il y a un restaurant attenant à l'hôtel. Mais le plus pénible, c'est d'être réveillé par la lumière parce qu'il n'y a pas de volets, et par le bruit de la route à proximité. Si on ajoute le manque d'eau chaude de 9h à 10h, avec personne à l'accueil pour gérer le problème, on en oublierai presque le gecko écrasé derrière le frigo et le manque de wifi. C'était la chambre 12.
On prend la route direction Porto Rotondo, qui est connu comme étant également un endroit de tourisme haut-de-gamme pour portefeuille et yachts XXL. Le port se poursuit en une belle marina, pleine de belles villas avec vue sur l'eau.
Ma voiture commençant à avoir soif, nous nous sommes arrêtés dans une
station service où le carburant était le moins cher.
Pour 1L de diesel, comptez facilement 1,60€.
Le sans-plomb est environ 10-15 eurocentimes au-dessus.
Les pompes 24h/24h fonctionnent soit par cash, soit par carte prépayée
(pas de CB). Il faut donc avoir suffisamment de billets pour pouvoir
remplir, par tranche de 10 ou 20€.
Nous avons fait des courses à San Teodoro, et puis un pique-nique sur la plage avec des produits locaux. Honnêtement, leur pain n'est vraiment pas génial, surtout pour des sandwichs...
Et ensuite, cap sur Osidda ! Nous voulions visiter ce village simplement parce que c'est le village d'enfance de la grand-mère d'Aurélie. Il n'y a pas grand chose à voir, même pas un bar pour boire quelque chose.
Ensuite, nous nous sommes dirigés vers Nuoro, en passant par Bitti. Bitti est une plus grosse ville, avec un grand clocher qui s'élève au centre. Les routes s'accrochent au rocher pour monter jusqu'à Nuoro, ce qui contraste avec les routes de bord de mer qu'on avait jusque là. Nuoro est une grosse ville posé sur le sommet d'une montagne, et on ressent tout de suite le lien entre cette ville et la pierre. Tout est très massif, les routes sont des côtes. Nous avons visité une église où il y a une statue de Jean-Paul 2 parce qu'il est venu célébrer une messe en 1985. Avec un portrait de Jean 23 à côté, l'église commence une collection, on dirait.
Pour revenir, nous voulions reprendre l'autoroute qui retourne vers Orosei, mais nous avons été trahi par notre GPS. Oui, je suspecte que les GPS sont trompeurs en Sardaigne. Théoriquement, presque toutes les routes de Sardaigne sont limitées à 50km/h. Donc pour le GPS, une rue étroite d'un centre-ville est plus rapide qu'un contournement de la ville. Ensuite, les routes de Sardaigne ne sont pas forcément super bien signalisées, donc on passe notre temps à savoir si on doit faire confiance au GPS ou au panneau.
Ce qui fait qu'on a mis environ 45min pour enfin trouver l'entrée de l'autoroute qui menait à Orosei. On pensait qu'après ça, il nous fallait juste suivre la route toute droite et que c'était bon, comme c'est souvent le cas pour les liaisons entre 2 grosses villes.
C'était sans compter sur notre GPS farceur (mis à jour la veille du départ). Pour une raison inconnue, le GPS nous fait sortir de la nationale pour passer par un petit village. Nous suivons tranquillement, jusqu'au moment où le GPS nous fait passer par un petit chemin de terre. On regarde le GPS, et ça n'a pas l'air mal : il suffit d'aller tout en bout de suivre le chemin qui passe par dessus l'eau (un pont ?) et on retrouve la nationale.
Sauf que voilà, en continuant, on se retrouve derrière un troupeau de chèvres, qui avance tranquillement et qui... descend d'un seul coup au niveau de la rivière, dans du sable. Ha oui, donc c'est par là qu'on traverse l'eau : de gros tuyaux de bétons qui canalisent la rivière sur 4m de large. Finalement, le moins évident, ça a été de remonter au niveau des berges, sur un mélange de béton et de sable, avec en bonus aucune perte du côté des chèvres.
On a été bien content d'arriver à Orosei, où on avait prévu de rester 2 nuits de suite. L'hôtel était la Résidence Marina Palace Comme la chambre était en fait une résidence, on avait une plaque au gaz et un frigo dans la chambre. C'est très appréciable, surtout qu'il y a un supermarché juste en face, donc cela fait économiser des repas pris à l'extérieur. L'hôtel est bien, mais il n'y a pas de service de chambre (donc on fait son lit), et on était dans une chambre en sous-sol, du côté de la route, ce qui n'est pas top pour faire la grasse matinée. Il n'y a pas de piscine dans l'hôtel, mais il y a un partenariat avec un hôtel situé à 400m. Nous en avons profité, c'est agréable.
Le 1er soir, on est tombé sur La Taverna, un restaurant typique sur une jolie terrasse à 2 pas du centre. D'ailleurs, la nuit, le centre se transforme en marché de nuit, avec toutes les babioles qu'on trouve aussi sur la côte d'azur : bijoux fantaisies, souvenirs, etc.
Pour la 1ère fois dans notre périple, nous avons choisi de rester 2 jours à Orosei, donc cette journée était à la cool.
Le matin, on a pris le petit déjeuner à l'hôtel pour voir ce que ça donnait. Même si c'est pratique, le petit déjeuner n'était pas exceptionnel et nous avons préféré nous débrouiller avec le supermarché le lendemain.
En restant sur place, nous avons visité Orosei, même si certains monuments étaient fermé. Apparemment, 1 jour sur 2 ça ouvre le matin et l'autre l'après-midi, ce qui n'est pas pratique quand on tombe sur le mauvais jour... Finalement, on est monté sur le haut d'Orosei pour voir le panorama où on voit le fleuve qui se jette dans la mer au niveau des plages.
À côté de ça, il ne faut pas trop sortir du centre touristique, puisqu'en se baladant un peu, on est tombé sur un parc à l'abandon, ave des jouets cassés et un chat mort...
De retour à la résidence, ma chérie a cuisiné des petits plats du coin (pour moi, des gros raviolis), et on a décidé de troquer nos baskets pour des tongues l'après-midi. La résidence étant situé « Via del Mar », on a juste eu à suivre la rue pour tomber sur les plages. Le soleil était bien chaud, aucune ombre, et en comparaison, l'eau était bien fraîche. Heureusement, on a fini la journée dans la piscine de l'hôtel partenaire, où l'eau était un peu meilleure.
Pour finir cette journée sans stress, on s'est fait un apéro avec leur orangina local et leurs chips carrées au paprika. Un peu de glande devant MTV, le reste des petits plats sardes, et une petite balade en amoureux pour trouver des cartes postales, avant de reprendre la route le lendemain.
Après le petit déjeuner, nous avons repris la route en direction de Cala Gonone, pour visiter la fameuse grotte « Bue Marino ». La route monte un peu dans le montagnes, puis un peu après Dorgali, il y a un tunnel qui permet de passer de l'autre côté, et de redescendre sur Cala Gonone.
Une fois arrivés sur le port, on voit des petites cabanes en bois qui se font concurrence pour remplir leurs bateaux pour la grotte. Mais avant de partir pour la grotte, nous avons choisi de faire un tour par l'office du tourisme.
Et là, c'est le drame ;) Au moment de remonter les vitres, celle du conducteur reste coincée en bas. Ce qui est problématique quand on a toutes ces affaires dans la voiture. Donc voilà, nous avons probablement été les 1ers touristes à rentrer dans l'office du tourisme pour demander... un garage. Mauvaise nouvelle : il faut repartir sur Dorgali pour trouver un garage qui peut gérer le problème.
Tant pis pour la grotte :( Nous sommes repartis rapidement vers Dorgali pour trouver un garagiste. Oui, « rapidement », parce qu'en Sardaigne (et peut être en Italie ?), les commerces font des horaires coupés, par exemple, 9h-13h 15h-18h. Finalement, en utilisant un mélange de français, d'anglais, d'italien et de gestes, on est reparti avec une vitre bloquée en position haute, ce qui sera suffisant pour la suite du voyage.
Nous sommes repartis en direction du parc national du Gennargentu, à travers des routes de montagne, jusqu'au parc de Monte Lopene, où nous avons pique-niqué. Pas grand monde sur la route, comme à peu près partout en Sardaigne. Ha si, quelques chèvres ;)
Nous avions pensé pouvoir faire le « Trenino Verde » à Tortoli, comme on ferait un petit train à touriste dans nos villes. Mais en fait, c'est un vrai train qui fait une ligne à travers les villes de Sardaigne. Il y a 2 trains, un dans le sens inverse de l'autre, chaque jour. C'est sûrement très pittoresque à faire, mais il faut donc le prendre relativement tôt dans la journée, pour arriver ensuite dans une autre ville à la fin. Dans ces conditions, je pense que le mieux c'est de le prendre une journée avec 2 nuits d'hôtel à destination, et de faire le retour le surlendemain. Avec une voiture, et étant arrivé l'après-midi, pas de Trenino pour nous (surtout que pour les paysages pittoresques, on a déjà donné).
L'office du Tourisme de Tortoli a la particularité d'être financé par les services qu'elle arrive à placer aux touristes. Lorsqu'on demande ce qu'on pourrait faire à la place du Trenino, et qu'on parle de la plage, l'employée regarde dehors, fait la moue et nous dit quelque chose comme « hmm, la plage, pas aujourd'hui ». Alors qu'il faisait super beau, avec une petite brise. Par contre, à une demi-heure de voiture, il y a une activité payante bla-bla-bla.... Il faut toujours comprendre quels sont les intérêts des conseillers (et c'est pas seulement vrai en voyage).
Dans ces conditions, on préfère aller directement à notre hôtel, et finir la journée à la plage en mode bronzette/bouquin. On a bien fait, la plage d'Arbatax est super et l'eau était vraiment très chaude, à tel point qu'on avait froid en sortant de l'eau en plein soleil. Comme un peu partout en Sardaigne, l'eau était transparente et on voyait passer quelques poissons.
Et on est arrivé au meilleur hôtel du séjour. Cet hôtel, c'est l' Hotel Vecchia Marina. Hôtel très typique, plein de charme, clim et wifi, et on avait une chambre pour 4. Et comme on peut le voir sur les photos de l'hôtel, il y a même un petit salon extérieur pour discuter tranquillement.
Avec une si belle plage, ça aurait été dommage de ne pas en profiter pour faire un petit resto romantique de bord de plage. Ma chérie a essayé de faire l'italienne en commandant un primi piatti (souvent, des pâtes) suivi d'une pizza, mais on se demande toujours comment les italiens peuvent arriver à manger antipasti/primi piatti/secondi piatti/contorni (entrée/1er plat/2e plat/accompagnement) dans le même repas.
On est arrivé à la fin du service du petit déjeuner, c'était correct sans plus. Mais comment font les Sardes pour manger des biscuits aussi secs ?
Ensuite, on est reparti pour retraverser la Sardaigne d'Est en Ouest, en passant par le site classé par l'UNESCO de Burumini. Là encore, des routes de montagnes, mais après une halte au Lago del Flumendosa (lac), on retourne dans la plaine.
Le Village Nuragique de Barumini (Su Nuraxi) est un site archéologique qui date d'il y a environ 3300 ans. C'est intéressant de voir comment le site à évoluer à travers les âges. La visite coûte 10€, avec un bon guide. On a eu la chance de le faire avec un groupe de français, donc on a eu les commentaires en français.
On est passé rapidement par Oristano, où Jean-Paul 2 est également venu faire une visite (« également » parce qu'il est venu aussi à Nuoro, voir Mardi 15, il faut suivre un peu !!!).
Pour faire une soirée un peu typique, plutôt qu'un hôtel, on a choisi
de faire un agroturismo (chambre d'hôte).
On a choisi l'Agriturismo
Sa Loza.
Nous étions seuls, et même si nous avions réservés par Internet, on
s'est rendu compte que rien n'était prêt.
L'établissement est apparemment géré par une famille qui ont
transformé un ferme en auberge pour touristes et mariages.
La dame a tout préparé sur le moment pour que tout se
passe bien, pendant qu'on profitait de la piscine, malheureusement
pleine d'insectes.
À part une porte de douche qui mérite le remplacement, la chambre est
correcte et confortable, mais sans TV/frigo/wifi.
Nous avons pris un repas très typique : petites pâtes en forme de
gnocchis à la sauce tomates, agneau accompagné d'olives, fruits et pâtisseries
sardes pour le dessert.
Il y a également des jeux pour les enfants dans la pelouse.
C'est donc un endroit parfait pour 1 ou 2 jours « comme à la campagne ».
On a pris le petit déjeuner de l'agroturismo dans la grande salle, où il y a la place de faire des banquets de mariage. Au moment de partir, la dame nous explique qu'elle n'a pas de CB, donc on est obligé de payer en cash. En faisant les fonds de poches, on arrive à 100€, sinon on était bon pour un aller-retour à Bosa. La tarif n'est pas excessif pour une chambre à 2, petit déjeuners et repas typique compris.
Direction la côte avec la ville de Bosa, où un fleuve se jette dans la mer. Depuis le château situé sur une hauteur intérieure de la ville, on a une belle vue sur la ville, la grande plage au bout du fleuve et ce qui devait être un ancien port de marchandises. Le coeur de ville est d'ailleurs plutot commerçant, et c'est là que nous avons acheté quelques souvenirs et cadeaux.
En une heure de route, nous voici déjà à Alghero. C'est une ville touristique comme on en n'a pas vu en Sardaigne : ici, piste cyclable en bord de mer, grandes plages d'eau bleue, commerces de bord de plage, vieille ville avec restaurants et animations
L'hôtel était pas mal. C'était l' Hotel Soleado d'Alghero. Chambre un peu petite, mais avec un balcon avec vue mer. Le gros plus de cet hôtel, c'est la piscine qui donne sur la mer, parfait pour un retour de la plage... qui est de l'autre côté de la route. Le petit déjeuner est ce qu'on retrouve habituellement dans un hôtel, avec beaucoup de choix. Par contre, le wifi est payant.
Comme nous sommes arrivés tôt dans la journée, nous avons trouvé un petit resto en bord de mer pour y déguster quelques spécialités, parmi lesquelles une pizza-frites pour moi et pour ma chérie, évidemment, une seada.
Après un tour du côté de l'Office du tourisme où l'employé parlait un très bon français, nous nous sommes rendus du côté de la grotte Neptune. En allant tout au bout de la pointe Est d'Alghero, il est possible de descendre par beaucoup d'escaliers (654 marches selon wikipedia) vers la grotte Neptune (il est aussi possible de le faire en bateau). L'entrée à la grotte est payant (13 € adulte, 7€ enfant). Certains le font en tongs, mais je recommande au moins des baskets et un peu d'eau pour boire dans les (rares) coins d'ombre de la remontée.
Il y avait un site nuragique en revenant vers Alghero, mais c'était payant, et comme on avait déjà fait le principal à Burumini, on a préféré profiter de la plage devant l'hôtel, suivi de la piscine jusqu'au coucher de soleil.
Nous avons visité Alghero de nuit, en cherchant une pizzeria qui ne soit pas trop bondée. Après un tour de la ville, on est finalement tombé sur une pizzeria au 1er étage, avec le four à l'intérieur, et qui n'avait pas la clim. On a failli partir, et puis finalement... on a bien fait de rester, c'est les meilleurs pizzas qu'on a mangé de tout le séjour ! J'ai essayé de retrouver le resto sur Google Maps, c'est au bout de la Via Carlo Alberto.
En revenant, on a pris une glace, sur une place, alors qu'il y avait une grande animation en italien sur le bord du port. Le temps de traverser la fête forraine, et nous étions revenu à l'hôtel pour cette dernière nuit en Sardaigne.
Après un bon petit déjeuner, nous sommes allé visiter Sassari. Malheureusement, ce n'est pas forcément évident de visiter une ville le dimanche, mais on a réussi à trouver une belle église avec des catacombes.
Cette journée avait déjà un goût de retour vers la France, puisqu'on a finalement trouver à manger un MacDo dans une zone commerciale Auchan. Vive les magasins ouverts le dimanche... Même si on a vu sur certains murs que l'arrivée de la zone commerciale n'avait pas fait que des heureux.
Nous retrouvons ensuite notre première et dernière étape, Porto Torres, où nous avons fait un rapide tour du port. Pas grand chose à voir ou à faire, surtout un dimanche, à part une sieste et quelques courses au Sisa.
Avant de prendre le bateau, il ne faut pas oublier de se présenter à la capitainerie pour échanger la réservation faite en ligne contre des billets. Aucune information SNCM, évidemment. La même attente que l'aller pour embarquer, en reconnaissant quelques têtes qui était là à l'aller, et nous quittons la Sardaigne au coucher du soleil.
Assez peu de monde dans le bateau, finalement, et les fauteuils qui nous sont vendus sont vides : peut être que beaucoup ont choisi les cabines, mais aussi parce que les voyageurs fauteuils préfèrent trouver un coin sur une banquette ailleurs sur le bateau. C'est d'ailleurs ce que nous avons fait : si vous dormez sur le Jean Nicoli, allez à l'accueil puis prenez les escaliers pour monter au pont 8. Il y a une salle avec beaucoup de banquettes, parfait pour dormir.
Au bar arrière, il y avait une animation Ricard, mais après quelques
selfies, on a finalement fini le dimanche comme beaucoup de monde :
devant la télé à regarder Capital sur M6 (les télés du bateau ont
la TNT).
Pour ceux qui veulent prendre une douche avant de dormir, il y a
également des sanitaires (dans un couloir à côté des fauteuils) qui
n'ont probablement pas été utilisés durant la traversée.
Au petit matin, après l'annonce du commandant de bord pour les petits
déjeuners (buffet à volonté 9€, enfants 5€ et formule
café-croissant-jus d'orange à 6€), nous sommes arrivés au port à 8h30
comme prévu.
Ces vacances ont été bien chargées : presque chaque jour, on changeait d'hôtel, et on visitait à chaque fois au moins 2 ou 3 endroits. Au bout de 3 jours, on avait l'impression d'avoir déjà eu une semaine de vacances !
En faisant 1200km de voiture, on a bien eu une petite galère avec la
vitre, mais on a eu le plaisir de visiter des coins reculés, et
même de rencontrer des troupeaux de chèvres...
Mais même avec tous ces kilomètres au compteur, nous n'avons pas eu le
temps de faire le sud de la Sardaigne. Pour la prochaine fois ;)
Ce que je retiendrai surtout, c'est que c'était mes premières vacances à l'étranger en duo avec ma chérie. J'espère qu'il y en aura beaucoup d'autres, nous avons d'ailleurs déjà une liste d'idées pour nos prochains voyages :)
D'un naturel joyeux, positif et curieux, je m'intéresse à beaucoup de choses parmi lesquels la salsa, l'espéranto, la plongée mais surtout l'informatique, le web et Linux.
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