Guy Kawasaki (son blog) était un des reponsables du marketing du Macintosh en 1984.
En 2004, il a publié "The Art Of The Start", un recueil de bonnes pratiques pour les entrepreneurs, souvent applicables à mon avis au lancement de n'importe quelle bonne idée.
Il y a trois façons de donner du sens :
C'est simple : c'est tout ce qui peut vous faciliter la vie. Si votre idée rend la vie meilleure, c'est une idée qui a du sens.
Quelques exemples : Google permet de trouver une information, ViaMichelin vous donne un itinéraire facilement, le four micro-onde chauffe la bouffe rapidement, l'automate de location de DVD permet de voir un film même en pleine nuit.
Si quelque chose marche mal, toute solution est déjà une bonne idée !
Quelques exemples : Une clé USB permet de sauvegarder des fichiers facilement (corrige le manque de capacité de la disquette et la difficulté à graver un CD-ROM), l'espéranto est une langue neutre facile à apprendre (corrige la difficulté de communication internationale introduite par l'anglais).
Si quelque chose de bien menace de disparaître, une idée permettant de la sauver est une bonne idée.
Quelques exemples : Firefox empêche le web de devenir propriétaire, l'écologie protège la diversité des espèces, l'espéranto sauvegarde les langues régionales.
Choisissez une devise de 4-5 mots. C'est cette devise qui va guider vos choix : elle doit représenter votre projet. Une devise courte est facile à mémoriser et elle se propagera plus facilement entre collègues. C'est les quelques mots que vous mettriez en dessous de votre logo dans une page de pub.
Pensez différemment ("Think different", slogan d'Apple). Aborder un problème sous un angle nouveau est source d'innovation. Ne pas se demander comment faire 10% mieux, mais 10 fois mieux.
Construire différemment.
Compartimentez les gens : ils aiment ou ils détestent. La pire chose est l'indifférence. Même si c'est bien, il y aura quand même des gens qui détesteront. Faîtes-le pour les autres.
Trouvez des âmes amies. L'entrepreneur solitaire est un mythe, vous avez besoin d'autres entrepreneur qui partage votre vision.
Soyez précis. Qui est le client ? Pourquoi devrait-il faire attention à vous ? Quand va-t-il payer ? Combien ? Si vous savez où vous allez, vous trouverez plus facilement quelqu'un pour vous suivre.
Restez simple. Plus c'est compliqué, moins il y a de risques que ça marche. Copiez un buziness model qui marche.
Demandez à des femmes. Elles ont moins d'orgueil et d'ego que nous, elle peuvent voir les erreurs qu'on refuse par fierté.
Borne : point de ralliement, date prévue pour la fin d'une période (livraison d'un produit). Les écrire permet de tenir le cap. Il y en a 7 : preuve du concept, spécifications, prototype, levée de capital, version de test, version finale, réinvestissement.
Assertion : proposition dont on veut tester la validité (si je fais de la publicité, mes ventes doivent augmenter : est-ce que c'est vraiment le cas ?) ou mesure d'une grandeur prévue (taille du marché sur laquelle se base les projections). Il est important de les écrire pour bien les vérifier, pour valider son business model ou son modèle financier, avant de mettre la clé sous la porte. En fait, beaucoup d'assertions sont testées lorsqu'on atteint une borne.
Tâches : action à entreprendre pour se rapproche de la borne et pouvoir tester les assertions.
Tout cela doit être combiné ensemble : quelles sont les les bornes les plus importantes ? Quelles sont les assertions de ces bornes ? Quelles sont les tâches restantes pour atteindre ces bornes ?
Fournir quelque chose d'unique et de grande valeur pour le consommateur. Si ce n'est pas unique, d'autres le feront et le marché sera très concurrentiel. Si le service a peu de valeur pour le consommateur, il s'en détournera (voir "Donner du sens").
10 slides / 20 minutes / police en 30pt : j'en ai déjà parlé.
Ignorer ce qui n'a pas d'importance et prendre en compte l'amour pour les produits. Mieux vaut quelqu'un sans expérience qui aime le produit que quelqu'un qui a de l'expérience sans aimer le produit.
Engager meilleur que soi-même. Sinon on se retrouve avec des clowns en fin de chaîne de recrutement.
Le test du centre commercial. Quand vous voyez un candidat dans un centre commercial, avant qu'il ne vous ait vu, vous pouvez avoir plusieurs réactions. Si vous n'avez pas envie d'aller le saluer et discuter avec lui, ne l'embauchez pas.
Aplatir la courbe d'apprentissage. Il faut que l'utilisation du produit soit immédiate : on branche, ça marche.
Ne demandez pas aux gens de faire ce que vous ne feriez pas. Par exemple, demander de remplir un long formulaire pour avoir un mot de passe.
Basez-vous sur vos évangélistes. C'est eux qui font le sale boulot et qui prêchent la bonne parole. Ouvrez-vous à eux.
Laissez les fleurs éclore. Au début d'une révolution, les gens utilisent le produit d'une manière imprévue. Par exemple, les mauvaises personnes (pas la cible prévue) achètent le produit.
Encouragez le test. Laissez les gens télécharger, tester à la maison.
Trouvez les vrais influenceurs, ceux qui font réellement le travail : secrétaires, support technique, etc.
Il y a des clowns mal habillés, repoussants, qui vous diront que ça ne marchera jamais. Ils sont inoffensifs : ce sont des loosers, vous ne les croirez pas.
Les clowns les plus dangereux sont ceux qui ont des grosses montres, des jolies voitures allemandes et vous disent que vous allez réussir ou pas. Ils sont dangereux parce que vous seriez tentés de les croire, alors qu'ils n'ont pas forcément un avis plus éclairé que le vôtre.
Merci de corriger ma traduction si elle est mauvaise.
Note pour plus tard : publier plus vite, ce billet a été commencé le
27/07/2006....
D'un naturel joyeux, positif et curieux, je m'intéresse à beaucoup de choses parmi lesquels la salsa, l'espéranto, la plongée mais surtout l'informatique, le web et Linux.
Même si j'aime programmer, je m'intéresse également aux aspects d'ergonomie, de design et de marketing.
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